Askoy II Jacques Brel 2016

Bezoek & rondleiding aan de boot van Jacques Brel, de “Askoy II” te Zeebrugge. Inkijk in het restauratieproces door de broers Wittevrongel (zeilmakers), een echt huzarenstukje. Dit unieke verhaal begon velen jaren geleden in de zeilmakerswinkel van de broers waar Brel, incognito, zeilen bestelde voor zijn pas aangekochte boot om daarna op wereldreis te vertrekken. De restauratie  is nu halfweg.

Alle info & historiek over dit project zie: http://www.askoyii.be/index.htm

(ps: word “steunend lid”, en je kan meevaren op één van de eerste reizen!)

Hieronder de tekst van het lied “La Cathédrale” van Brel, daarna de tekst van het gedicht “Feniks” dat ik voorlees in het vooronder van de Askoy II

LA CATHÉDRALE  ~ Jacques Brel

Prenez une cathédrale
Et offrez-lui quelques mâts
Un beaupré, de vastes cales
Des haubans et hale-bas
Prenez une cathédrale
Haute en ciel et large au ventre
Une cathédrale à tendre
De clinfoc et de grand-voiles
Prenez une cathédrale
De Picardie ou de Flandre
Une cathédrale à vendre
Par des prêtres sans étoile
Cette cathédrale en pierre
Qui sera débondieurisée
Traînez-la à travers prés
Jusqu’où vient fleurir la mer
Hissez la toile en riant
Et filez sur l’Angleterre

L’Angleterre est douce à voir
Du haut d’une cathédrale
Même si le thé fait pleuvoir
Quelque ennui sur les escales
Les Cornouailles sont à prendre
Quand elles accouchent du jour
Et qu’on flotte entre tendre
Entre le tendre et l’amour
Prenez une cathédrale
Et offrez-lui quelques mâts
Un beaupré, de vastes cales
Mais ne vous réveillez pas
Filez toutes voiles dehors
Et ho hisse les matelots
À chasser les cachalots
Qui vous mèneront aux Açores
Puis Madère avec ses filles
Canarianes et l’océan
Qui vous poussera en riant
En riant jusqu’aux Antilles
Prenez une cathédrale
Hissez le petit pavois
Et faites chanter les voiles
Mais ne vous réveillez pas

Putain, les Antilles sont belles
Elles vous croquent sous la dent
On se coucherait bien sur elles
Mais repartez de l’avant
Car toutes cloches en branle-bas
Votre cathédrale se voile
Transpercera le canal
Le canal de Panama
Prenez une cathédrale
De Picardie ou d’Artois
Partez cueillir les étoiles
Mais ne vous réveillez pas

Et voici le Pacifique
Longue houle qui roule au vent
Et ronronne sa musique
Jusqu’aux îles droit devant
Puis que l’on vous veuille absoudre
Si là-bas bien plus qu’ailleurs
Vous tentez de vous dissoudre
Entre les fleurs et les fleurs
Prenez une cathédrale
Hissez le petit pavois
Et faites chanter les voiles
Mais ne vous réveillez pas
Prenez une cathédrale
De Picardie ou d’Artois
Partez pêcher les étoiles
Mais ne vous réveillez pas
Cette cathédrale est en pierre
Traînez-la à travers bois
Jusqu’où vient fleurir la mer
Mais ne vous réveillez pas
Mais ne vous réveillez pas

FENIKS

Kijk naar buiten, je gelooft niet wat je ziet.
Op het gras tussen de klokjes staat een feniks
en hij kijkt naar jou.
In de verste verte is er geen vuur te bespeuren,
maar je proeft het branden van je hart.
Als een verloren vuurtoren knippert zijn ene oog naar jou,
hij hangt tussen de halmen,
wenkt met een verhaal waaraan geen weerstaan helpt.
Kijk naar buiten en je gelooft niet wat je ziet.
Voor verre wolken hangt een feniks
en hij brengt het vuur naar jou.
Woord voor woord branden zijn tranen
even zoveel diamanten,
hij hangt ze als een parelnet over je schouders
dat je verwelkomt in dit paradijs op aarde.
Kijk,
kijk naar buiten en je gelooft niet wat je ziet.
Eén oogwenk en hij vliegt weer op,
verdwijnt en laat je achter met zijn vuren mantel
waarvan je nu het branden voelt.
O feniks, lieve boodschapper
die parels strooit als hemels manna,
waar ben je nu?
Ik word verteerd,
ik kijk naar buiten en ik zie de druppels op de halmen
en daarin weerspiegeld zie ik
jou.

 

 

Plaats een reactie